Si cette question vous trotte dans la tête, vous êtes probablement en train de faire votre retour au naturel. Asseyez-vous confortablement, vous êtes au bon endroit. Je vais vous le définir le plus simplement possible. Le retour au naturel serait, du moins « capillairement » parlant, le fait pour une personne d’arrêter l’utilisation de procédés chimiques (type défrisage, texlax,..). Ces produits altèrent de façon irréversible la texture de ses cheveux. Le cheveu, une fois modifié, ne peut retrouver sa texture naturelle. Pour revenir au naturel, il vous est donc impératif de procéder à la coupe de vos pointes défrisées. Eh oui les filles ! Les ciseaux sont inévitables ! Toutefois, vous pourrez choisir la période à laquelle vous souhaitez procéder à cette coupe. Pour ce faire, les gurus du cheveu crépu préconisent deux méthodes différentes : le big chop ou la transition.
Le big chop
La première méthode est celle du big chop. Elle consiste en le fait de se couper la totalité des cheveux défrisés. Et ce, du jour au lendemain. La coupe est donc assez radicale. Cela lui a valu le surnom de « big chop ». En français, la « grande coupe » ou la « coupe intégrale ». Généralement, ceux qui optent pour cette méthode se rasent entièrement la tête ou n’y laissent que quelques millimètres de cheveux.
La transition
La seconde méthode est la transition. Elle consiste à retarder le passage des ciseaux. Mais il peut également s’agir de couper progressivement vos pointes défrisées en faisant des coupes de pointes régulières (dans le jargon capillaire, on parle de « small chop »). En général, si vous-mêmes vous ne procédez pas à la coupe de vos pointes défrisées, elles le feront d’elles-mêmes. Au fil des mois, fragilisées par la robustesse de vos repousses, elles finiront par se casser toutes seules. Croyez-moi, vous ne souhaitez sûrement pas avoir des fourches au tout début de votre aventure capillaire.
Avec cette méthode, il vous suffira donc d’arrêter d’utiliser les produits défrisants qui modifiaient la texture naturelle de vos cheveux. Après cela, il vous faut attendre patiemment les premières repousses pendant des mois, voire même des années, jusqu’à ce que vous vous sentiez prête à couper vos longueurs défrisées. La transition peut durer aussi longtemps que vous le souhaitez. Certaines femmes ont transitionné, durant plus de cinq années, tout dépend de la patience de chacun. Pour faire court, on pourra alors la définir comme étant la période qui sépare votre dernier défrisage du jour où vous décidez de procéder à votre big chop. Comme son nom l’indique, cette période permet de « transitionner » vers l’étape du naturel.
Quelle solution serait la mieux adaptée pour faire son retour au naturel ?
Le big chop est idéal pour les personnes qui adoreraient tester la coupe courte. Celles-là qui ont confiance en elles et qui ne voudraient surtout pas avoir à gérer deux textures différentes sur leur tête. Si vous êtes dans ce premier cas, en général, vous n’hésitez même pas. Vous agissez sur un coup de tête. Vous prenez une tondeuse (ou vous demandez à quelqu’un d’autre de le faire pour vous) et VOUS RASEZ TOUT ! C’est aussi simple que ça ! Solution radicale, mais vraiment sans prise de tête (sans mauvais jeu de mots 😀 ).
La transition, quant à elle, est idéale pour les personnes moins sûres d’elles et surtout moins sûres de leur choix. Pour celles-là qui hésitent encore et qui voudraient réfléchir plus longuement sur les raisons pour lesquelles elles procèdent à un tel changement. Cette période vous permettra également de commencer à mettre en place une routine capillaire. Pour celles qui n’ont jamais su prendre soin de leurs cheveux toutes seules, la transition vous permettra de vous exercer progressivement. Elle vous permettra d’apprendre les bons gestes, de connaître les produits qui conviennent à vos cheveux crépus et, de surtout vous familiariser avec cette texture de cheveu longtemps délaissée.
La transition pourra être psychologique, matérielle ou même les deux. On parlera de transition psychologique lorsque durant cette période, la personne concernée se posera les questions portant sur les raisons de ce soudain retour au naturel. La transition psychologique permettra également de se préparer émotionnellement à accepter cette nouvelle texture et tout ce qu’elle représente, surtout s’il s’agit d’un changement sur le long terme. Quant à la transition matérielle, elle vous permettra d’éviter de vous retrouver du jour au lendemain sans aucun cheveu sur la tête. Pour certaines, passer du long au court d’une façon aussi radicale, pourrait s’avérer être une étape traumatisante.
Je suis certaine que vous vous demandez certainement à laquelle des deux écoles j’appartiens ? Quelle est donc la méthode que je préconise ?
Après plus de quatre ans dans l’univers du naturel, je peux vous affirmer que vous passerez certainement par les deux étapes. Je m’explique. S’il est évident pour vous, lorsque vous optez pour la transition, que vous procéderez nécessairement à un travail psychologique quelques mois avant la coupe de vos pointes défrisées, sachez que lorsque vous choisissez le big chop, le travail psychologique, vous le faites également. La seule différence étant que lorsque vous choisissez l’option du big chop, la période de réflexion durera beaucoup moins longtemps que lors d’une transition. Et donc, vous ne vous poserez certainement pas toutes les questions qu’une transitionneuse* se poserait avant son big chop. Ce qui est logique, puisque vous n’avez pas eu le même temps pour le faire.
Le but étant que vous profitiez pleinement de cette belle aventure qu’est le retour au naturel, le meilleur conseil que je puisse vous donner : si vous ne vous sentez pas prête pour un big chop radical, alors mesdemoiselles : transitionnez !
Super article 😍 – moi j’ai opté pour la transition et j’avoue que j’hesitais longuement à reprendre les produits chimiques à chaque fois 😂😂. Mais j’ai définitivement arrêté les texturisants .
ahahah… merci d’être passée et d’avoir lu l’article ma belle … je le dis à qui veut bien l’entendre, la transition sera toujours un meilleur choix… beaucoup plus réfléchie, elle permet vraiment d’éviter les regrets, mais surtout le traumatisme que pourrait causé un big chop radical ^^.
Bon bah big chop pour moi. J’ai passé 5 mois en pensant redéfriser. Puis un jour (après avoir été éblouie par des photos de naturelles, dont toi à tes débuts!), j’ai coupé sans réfléchir. 😍 C’était il y a quasiment 4ans. Et c’est la meilleure décision que j’ai pu prendre.
Coucou ma belle, je suis ravie d’avoir pu influencer positivement ton avis sur les cheveux crépus… ton afro je le vois évoluer, et il est toujours aussi beau … merci beaucoup pour ton témoignage …
et pour répondre à la question, moi je suis de la Team Transition … la transition c’est la sécurité ^^
Bon voilà !
Moi il 4 ans et quelque mois je suis passé par un big chop. Mais j’avais déjà au moins 4 cm de cheveux ( plus de photos à l’appui désolé) . Disons que c’était un coup de tête puis je voulais toute ces filles de retour au naturel et Jr trouvais la coupe afro tellement belle. Parfois c’était un peu difficile d’assumer le court ( je ne savais pas trop quoi faire de mes cheveux) donc les deux premiers mois je faisais surtout des tresses ( coiffure protectrice) avec des mèches. Puis j’ai eu un peu de longueur et j’ai adopté l’Afro puff qui est devenu une de mes coiffure préféré. Au début je prenais beaucoup soin de mes cheveux. J’adorais ça puis je pensais beaucoup au futur et mon objectif » longueur « . puis j’en ai eu de la longueur ( disons assez pour attacher mes cheveux en choux) l’Erreur… A partir de ce moment j’ai commencé à être très flemmarde… Je ne faisais plus mes tresses du soir etc… Puis ils ont commencé à s’affiner être tout le temps sec ( mes cheveux sont fins de base je trouve mais la c’était une catastrophe) . Il est très difficile de rattraper un cheveux abîmés… Alors ça a commencé à mes saouler et j’ai commencé à faire tresses sur tresses.. ( l’erreur aussi c’était d’aller dans des salons – pourtant pour les noirs hein – ils ne savent pas vraiment s’occuper du cheveux crépus, j’ai demandé à couper mes pointes parce que je savais que mes cheveux étaient de la paille maintenant, ils ont dit non ils sont bien etc) Bref.
Ça m’a saoulé j’ai donc opté pour un nouveau truc, UNE COUPE DE CHEVEUX COURT. Voilà comment est arrivé mon deuxième big chop il y’a 6 ou 7 mois. Puis quand mes cheveux ont eu assez de longueur pour les tresser j’ai commencé me tresser seule ( je ne serre pas du tout ma tête) . Voilà… Je prend de nouveau soin de mes cheveux je les trouve encore plus beaux que lors de mon premier big Shop et même si ils sont encore court j’adore les voir en bonne santé j’ai même l’impression d’avoir pris du volume… Voilà voilà tout. J’espère que ça va vous aider… ( d’apprendre de mes erreurs)
coucou ma belle, merci beaucoup pour ton témoignage… je suis certaine qu’il aidera au moins l’une d’entre nous…la période où on atteint enfin la longueur de l’afro puff, on devient de vraies flemmardes j’avoue… ton expérience en salon de coiffure vraiment me laisse sans voix… en général, ils ont peur de couper des cheveux afros…même abîmés, ils te disent, « non ça va je t’assure » …dans notre communauté malheureusement, on a peur des ciseaux et même quand il ne s’agit pas de notre propre tête … on va travailler pour modifier au maximum les mentalités, merci encore pour ton partage ma belle , gros bisous .