Sexy chic avec la veste en wax de chez Padouk !

Le problème quand on est medium, c’est que l’on ne se sent jamais mince. En tout cas, on est certaine que l’on n’est pas une skinny girl. Nos courbes nous le disent, notre cellulite et nos vergetures également. Alors assez tôt, on s’identifie aux belles femmes rondes que l’on voit ici et là autour de nous, ou sur les réseaux sociaux. Mais en général, ce qui partait d’un bon sentiment de vouloir appartenir à une communauté avec qui l’on a de nombreuses similitudes, n’est pas forcément vu du même oeil car on n’a pas le « minimum requis » (pardonnez-moi l’expression) : une curvy girl doit faire au minimum une taille 44-46. C’est donc ainsi qu’on finit dans une énième catégorie, celle des medium. Même si être mise dans une boîte ne me plaît pas forcément, être entre deux tailles, ce n’est jamais facile. On ne va certainement pas se plaindre vu toutes les égéries médium auxquelles on peut s’identifier de nos jours. Mais même là, celles que l’on nous montre n’ont aucune « imperfection ». Du coup, on a toujours autant de mal, autant que n’importe quelle autre fille.

J’ai déjà fait du 46-48…

J’ai fait une grande taille (46-48 pour être plus précise) il y a quelques années de cela. Une taille qui, à 13/14 ans, vous donne droit aux regards indiscrets des hommes dans la rue. Car bien sûr vos formes et courbes sont tout aussi généreuses. Cela m’a pris des années avant de comprendre que je ne pouvais pas me permettre de mettre n’importe quel vêtement. Même si beaucoup encore ne voient que la taille marquée et les hanches apparentes, nous aussi on a nos complexes. Nous aussi on a du mal à s’habiller convenablement sans que ça ne vire au vulgaire, au « trop serré », ou au « pas la bonne taille ». Faut-il éviter que l’on restreigne les curvy girls à des catégories bien spécifiques de vêtements ? Certainement. Faut-il tenir compte de sa morphologie pour le choix de nos vêtements ? Définitivement.

Mon style est un mélange de plusieurs choses…

Je peux être la bombe de service (au diable l’humilité !), sexy mais jamais vulgaire (du moins je l’essaye). Comme adopter un style plus soft, souvent loose, assez passe-partout à la limite de l’invisible. C’est aussi ça être moi, savoir se faire remarquer ou rester tout simplement discrète : je m’adapte. Aujourd’hui encore, je cherche mon style à moi, celui qui me convient et convient à ma personnalité, à ma morphologie. Est-il plus naughty que nice ? Ange ou démon ? Je dirai les deux à la fois ! Je l’adapte au fil des ans, il grandit avec moi.

Aujourd’hui j’essaye de trouver ma petite touche personnelle.

J’ai finalement trouvé refuge dans le port des tissus de chez nous. Un jour peut être, je vous expliquerai comment mon histoire d’amour avec le pagne a commencé. Mais pour l’heure, savez-vous ce qu’il y a de plus frustrant lorsque l’on est une amoureuse de pagnes et que l’on vit en Europe ? C’est vraiment pour moi, le fait de ne pas pouvoir en mettre tout au long de l’année. La météo n’étant pas toujours clémente en Occident, en général lorsque les températures baissent, on privilégie les accessoires (colliers, sacs,…) aux vêtements en pagne. Vous devez être bien protégé pour affronter le froid hivernal, du coup la fine épaisseur du vêtement en pagne se révèle être parfois très vite insuffisante.

Adopter les vestes en pagne…

Ma veste de chez Padouk…

Aussi bien porté en haut comme en veste, cette pièce deviendra certainement l’une des pièces phares de mon armoire (un peu comme tous mes coups de coeur). Elle est très chic avec des manches chauve-souris, tout ce que j’aime ! La créatrice de la marque n’a laissé aucun détail au hasard, entre étiquetage des vêtements, catalogues disponibles regroupant toutes les créations de la marque, qualité des produits et surtout créativité au niveau des modèles cousus.